| | Concours de nouvelles décembre | |
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Vote du meilleur Texte | Lord Sayannel | | 67% | [ 2 ] | Lord Raven | | 33% | [ 1 ] |
| Total des votes : 3 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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Hahaiah angel Ange de Cire
Sexe : Nombre de messages : 7139 Age : 36 Localisation : lorient city Loisirs : dessin, photo, guitare Réputation : 48 Date d'inscription : 14/04/2009
| Sujet: Concours de nouvelles décembre Dim 29 Nov 2009, 18:55 | |
| Lord Sayannel propose un concour sur les nouvelles sur le thème "Le Temple" Longueur maximale : 4 pages word (pour ne pas trop encombrer le forum) en police de taille 12.$
Idéalement il faudrait que les auteurs explique aussi, s'ils le peuvent, la manière de leurs écriture (pourquoi ce style, ces personnages, cette chute...). Cela permettrait de comprendre mieux les nouvelles.
alors à vos claviers! et que l'inspiratoin soit !
A vos Votes !
Dernière édition par yourangel le Dim 03 Jan 2010, 17:45, édité 2 fois |
| | | Lord Sayannel Héros légendaire
Sexe : Nombre de messages : 551 Age : 33 Localisation : Au bout d'une corde d'argent Loisirs : Ecrire, tout le temps, partout et sur tout ce qui me passe par la tête Réputation : 10 Date d'inscription : 30/04/2009
| Sujet: Re: Concours de nouvelles décembre Sam 05 Déc 2009, 14:45 | |
| Comme promis, je lance le mouvement avec ma réponse au thème. ----------------------------------------- Un hurlement, long et funèbre, semblant contenir une éternité de souffrance et d’horreur, perça la masse opaque de la nuit froide.
Alarmé, je m’approchai de l’édifice, une sombre appréhension cognant sourdement à la porte fermée de mon esprit. Je quittai les ombres rassurantes du chêne massif qui m’abritait et entrai dans le halo de noire clarté qui irradiait des ombres en contrebas. Me glissant entre les arbres qui encerclaient la clairière tels de silencieux et puissants veilleurs éternels, j’atteins le sommet de l’escalier qui descendait dans les ténèbres. Taillées dans une pierre antique et usée par les âges, ses marches couvertes de lichen noirci s’enfonçaient dans la terre comme si cette dernière avait voulu les aspirer pour effacer tout possibilité d’accès à la clairière à laquelle elles menaient. Hésitant, j’empruntai cet escalier à moitié dissimulé et atteignis enfin le fond de la fosse obscure.
Alors que j’entrais dans le cercle formé par les arbres aux formes étranges, aux branches étendues comme pour masquer le ciel, je sentis une pesanteur m’envahir et engourdir mes sens, sortilège sournois d’une assemblée de créatures végétales anciennes et mauvaises ne voulant pas que je découvrît les secrets qui leur avaient été confiés. Avec difficulté, mes paupières tentant de se clore contre ma volonté, je luttait contre la malédiction et rejoignis le centre de la clairière baignée dans la lumière argentée de la lune. Aussitôt que je fus entouré de la lueur d’argent, le sortilège se rompit et je pus voir enfin ce que tentait de dissimuler la funeste assemblée.
Dans les airs au cœur du conseil sylvestre, un anneau de sang flottait, formant une boucle éternelle qui coulait, fluide et gracile, dans un mouvement éternel et superbe. Au centre de cet anneau sanguin, un voile d’obscurité oscillait, émettant une étrange mélopée envoûtante. Attiré malgré moi, je caressai de la paume le flux pourpre et scintillant. A l’instant même où ma peau entra en contact avec le fluide, celui-ci sembla se dilater à l’infini et se tordre, m’englobant de son lien immortel tandis que je le fixai, hypnotisé. Un éclair jaillit, illuminant la nuit, et les ténèbres m’engloutirent.
Je me retrouvai dans un endroit étrange, dans une salle souterraine dont les parois minérales reflétaient une inquiétante luminescence. Je regardai autour de moi et, dans la clarté blafarde et empoisonnée, aperçus l’édifice maudit.
Dressé sur la berge d’un lac aux eaux épaisses et tourbillonnantes de noirceur, c’était une structure dont les formes torturées n’avaient pu surgir dans nul esprit humain. Ses flèches menaçantes frôlaient la voûte lointaine de la caverne et jetaient une ombre méprisante sur les alentours. Partout où ces ombres caressaient le sol de leur étreinte mauvaise, des nuages de poussière noire semblaient tournoyer en un fol ballet, comme excités par l’influence de la chose. Des veines rouges palpitantes brillaient d’un éclat sombre sous la surface unie et marbrée des blocs monolithiques qui la composaient, et l’éclat pourpre des ces veines se diffusait tel un halo entourant l’édifice. Nul vitrail ni fenêtre ne perçait ses murs ornés de sculptures monstrueuses et difformes. Des marches craquelées menaient à un parvis au-dessus duquel se dressait un fronton où étaient sculptés des atrocités au-delà de toute imagination. Dans le sol du parvis, encastré dans la pierre palpitante comme une gemme maléfique, une immense ouverture béait, ses abords frémissant comme d’excitation contenue, et émettant à intervalles réguliers des pulsations occultes, tel un cœur démoniaque et démesuré.
Tremblant – je ne sais si c’était d’horreur ou de passion – je posai le pied sur la première des marches qui menaient à la terrible plaie et franchis, lentement et inexorablement, comme oppressé par une pesanteur morbide venue d’Ailleurs, la distance me séparant d’elle.
Lorsqu’enfin j’atteignis le sommet du funèbre parvis, les ombres semblèrent se déchirer à mon approche et révélèrent à mon regard horrifié les terribles ornements qui trônaient, maléfiques, sur la façade malsaine du temple maudit.
Des formes torturées, n’ayant aucune semblance avec l’humain, se tordaient en de viles postures démoniaques, leurs yeux multiples animés par quelque folie macabre, et semblaient s’entredévorer avec une sauvagerie bestiale et primitive. Leurs chairs difformes s’étiraient dans la pénombre et semblaient se fondre les unes dans les autres pour ne former qu’une masse ignoble et repoussante.
Fasciné et dégoûté à la fois, je forçai mon regard à se détacher de cette terrible scène inhumaine et portai mon attention troublée sur l’ouverture à mes pieds, qui pulsait, malveillante, dans les ombres mouvantes. Un sentiment obscur de terreur irrépressible me saisit alors que mes yeux – oh si lentement ! – s’approchaient, attirés et craintifs à la fois, du cœur de ce gouffre de néant. Je tentai de m’arracher à la fascination mystique que m’inspirait cette plaie dans la structure du monde, mais telle était sa puissance maléfique que je ne pus que retarder l’inévitable. A l’instant où je plongeai enfin dans la contemplation de cette masse noire macabre, une terreur suprême s’empara de moi et me fit tomber à genoux, le cœur pris d’une ardeur effroyablement inhumaine. Alors, plongeant mon âme toute entière dans les ténèbres bouillonnantes de la perdition et de la damnation, je le vis.
Là, au sein du Chaos Primitif et Universel, immuable dans sa puissance maléfique, Il trônait, immonde et terrible, rayonnant d’une macabre noirceur qui semblait m’engloutir dans les tréfonds d’un Mal abyssal. Tout autour de lui virevoltaient des ombres murmurantes, écho spectral d’une sarabande infinie et mauvaise où résonnaient les cris de douleurs monstrueux d’êtres innommables et informes, prosternés devant le trône du Sultan Aveugle, Azathoth.
Je vis le Passé, le Présent et le Futur rassemblés et fragmentés dans les griffes noirs du terrible Chaos, et je vis la Vie et la Mort danser au bout d’une chaîne de ténèbres que tenait le Maître de l’Univers, le grand et terrible Azathoth. Je vis la démence et l’insanité et la folie, créatures infâmes et serviles du Premier des Anciens, tournoyer sauvagement dans le Néant où Il trônait. Je vis Son regard, aveugle et horrible, plein de malice, de folie et de rage patiente, perçant de sa clairvoyance ma chair impure. Je me noyai dans Ses orbites purulentes et creuses, que nul œil n’avait jamais habité et où était imprimée la marque de la Destruction du Monde.
Je hurlai. Je hurlai sans m’arrêter, l’âme brisée, éparpillée et déchiquetée par les regard aveugle du monstrueux Sultan. Je hurlai encore et encore, dans la noirceur de la nuit et du Néant informe et originel. Je hurlai à en perdre l’esprit…
---- Aujourd’hui je suis de retour parmi les hommes, insouciantes créatures qui ne savent pas ce que je sais et qui n’ont pas vu ce que j’ai vu. Ils n’ont pas conscience des horreurs de l’Univers et des secrets maléfiques qui hantent les ombres les plus noires. Ils ne savent pas, comme moi, ce qui se cache dans les profondeurs absolues du Néant, ni de quoi sont faits les murmures malveillants de la nuit.
Quand à moi, je sais. Je sais qu’Azathoth attend, infâme et maudit, le temps de son règne, et qu’un jour viendra où il répondra à l’Appel et quittera son trône de ténèbres pour revenir sur ce monde.
Et je sais que certaines choses ne peuvent pas mourir, et qu’il est des êtres plus terrifiants que la Mort dans le Néant originel…
-------------------- Maintenant, l'explication. Elle est très simple: étudiant en ce moment le Nécronomicon, j'ai voulu tenter d'écrire "à la manière de Lovecraft", avec son style et ses tournures (phrases hyperboliques, emphases, longues descriptions et accumulations, discours à la première personne...). On me reprochera peut-être de ne pas faire apparaître le Temple assez étant donné que c'est le thème, mais pour le Temple ne représente ici que le lien entre notre monde et le Chaos où trônent les Anciens, êtres maléfiques et cruels. N'hésitez pas à commenter et à poser des questions, mais surtout à donner votre propre réponse au thème! Amicalement, Lord Sayannel. |
| | | lord_raven Chevalier héroïque
Sexe : Nombre de messages : 167 Age : 32 Localisation : dans le sepulcre de la nuit Loisirs : arts martiaux, écriture, musique, ésotérisme Réputation : 0 Date d'inscription : 09/11/2009
| Sujet: Re: Concours de nouvelles décembre Lun 21 Déc 2009, 12:31 | |
| voici ma participation :
La porte du temple s'ouvrit dans un grincement guttural qui résonna dans toute la montagne, et une nuée de corbeaux s'envolât.
J'entrais dans la bâtisse et la porte ce referma lentement derrière moi.
L'intérieur du temple était peut meublé, quelques tableaux de familles par endroit.
A l'occasion du tournoi d'aujourd'hui, j'avais revêtu ma tenu de combat. Elle était composée d'un pantalon de cuire noir d'une paire de botte noire également, pour le haut je disposait d'une chemise de coton noire et d'une cote de maille. A ma ceinture était accroché sérénité, mon épée. C'était une épée à deux mains, sa lame mesurais environ un mètre. Je portais également une grande bure noir et m'étais encapuchonné de manière à ce qu'on ne puisse me reconnaître.
Un homme en armure approcha de moi.
_Vous êtes là pour le tournoi ? Me demanda l'homme en armure.
Je répondis d'un hochement de tête et l'homme me fit signe de le suivre, puis tourna sur ces talons et commença d'avancer.
Après quelques minutes de marche à traverser couloirs sombre, pièces dénué de toute décorations et une salle d'armes sans matériels, nous arrivâmes dans une immense cour intérieur.
Des gradins bondé par le public faisais tout le tour du cercle de sable qui allait nous servir de champs de bataille. La foule hurlait et braillais, elle voulais voir des combats, du sang et des morts … Ils allaient êtres servi.
Je rejoignis les quatre autre combattants qui était aligné devant la tribune royal.
Le rois était assis entre sa reine et sa fille.
Sa fille, elle était la raison de ma participation à ce tournois. Elle était si belle, vêtu d'une longue robe rouge et noir. Son visage était fin, sa peau était blanche et douce. Ces yeux marrons était légèrement en amande et sa longue chevelure noire lui recouvrait les épaules.
Le rois se leva de son trône, et a l'instant même où il fut debout, le silence s'abattit sur la foule.
_Aujourd'hui, j'offrirais la main de ma fille à celui qui réussira à battre tous ces adversaires. Chevaliers, préparé vous au combat, que les deux premiers guerriers entre en lice !
Je me retira dans un coin aménagé pour les combattants avec le reste des gladiateurs en attendant mon tour.
J'observais les combats, mais surtout je pensais à elle, Ambre, mon aimé.
Était-ce la folie qui avait voulu que je me sois amouraché de la fille du roi ?
Je n'en savais rien, tout ce que je savais c'est que nous nous aimions, et que rien au monde ne pourrais nous séparer. Et c 'était la raison pour la quelle je participai à ce tournois. Non pour la gloire, ni pour l'argent, mais pour elle, et pour elle je gagnerais !
Les épées j'entrechoquais et résonnais dans toute la cour.
J'avais effectué mon premier combat il y a quelques minutes, j'avais gagné en esquivant sur le côté un coup d'estoc de mon adversaire et en lui enfonçant mon épée dans la gorge.
Le vainqueur du combat actuelle serait mon adversaire pour la final.
L'un des deux s'écroula au sol, la tête à quelques pas de son corps. Le gagnant me fixa, haletant. Je me leva du bans où je me trouvais et m'approcha de mon adversaire.
Nous nous mîmes en garde, et nous fixâmes dans le blanc des yeux.
Je laissa glissé ma bure le long de mes bras, afin d'avoir une meilleur liberté de mouvement et mon adversaire attaqua le premier avec un coup de taille que j'esquivai en me baissant.
Il lança ensuite une estoc que je para avec ma lame, et enchaina un coup de taille à la gorge, que mon adversaire bloquas de justesse. Je le fit basculer en arrière d'un coup de pied frontal au plexus, et me prépara aussitôt à reprendre le combat.
Mon adversaire revins à la charge avec une série de coup d'estoc que je para et esquiva, je l'entailla par deux fois.
Il se pris d'une colère noir, et fonça sur moi en hurlant l'épée au dessus de la tête.
Grave erreur … la dernière de sa vie, je lui enfonça mon épée dans la bouche, lui transperçant le crâne de part en part. Je retira ma lame, et le cadavre tomba à genoux puis s'écroula au sol. Je nettoyais la lame de mon arme sur ces vêtements et la rengaina.
Ambre se leva de sa chaise, et vain en courant me rejoindre dans la lice. Elle me sauta au cou et déposa un doux baiser sur mes lèvres.
Je m'avança devant la tribune royal et posa un genoux à terre.
_Mon seigneur, voilà plusieurs mois que votre fille et moi nous aimons en secret. Aujourd'hui j'ai gagner votre tournois, non pour la gloire, non pour vos richesses, mais pour gagner le cœur de votre fille. C'est pourquoi je vous demande la main de Ambre.
_Jeune homme, lors de tes combats, tu m'as montré que tu savais te servir d'une épée, je dirais même que tu es le meilleur épéiste que j'ai vu durant ma vie, et en venant m'avouer l'amour que tu éprouve pour ma fille, tu m'as en plus prouvé que tu n'es pas que des muscles, c'est pour quoi j'accepte ta demande.
Je m'inclina pendant plusieurs secondes, puis me leva et retourna voir Ambre, je lui pris les mains et la regardant dans les yeux.
_Ambre mon amour, ce jour est le plus beaux de toute ma vie, je t'aime et t'aimerais toujours, accepte tu de devenir ma femme ?
_Raven mon aimer, sache que tes sentiments son partager. Oui j'accepte de devenir ta femme.
Des larmes de joie coulèrent le long de mes joues et l'embrassa.
Pour l'explication, c'est simplement que j'aime énormément le médiévale et également les combats à l'épée, trouvant qu'un temple serait un lieux parfais pour un petit tournois j'ai donc décider de raconter cette petite histoire avec une petite pointe romantique. |
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